Lorsque l’on souhaite acheter un camping-car, on pense souvent « budget », sachant qu’un tel véhicule ne demande pas les mêmes dépenses qu’une petite voiture berline, par exemple. Alors, l’un des premiers réflexes est de chercher les offres d’achat d’occasions, via des particuliers.
Si la plupart du temps les choses se passent plutôt bien, il arrive néanmoins que, parfois, les acquéreurs se retrouvent face à des vendeurs peu scrupuleux, ou ne sachant pas de quels vices leur camping-car est pourvu.
Voici quelques exemples d’expériences malencontreuses, qui font regretter d’avoir acheté un camping-car à un particulier.
Il arrive malheureusement que l’annonce soit plus alléchante que le véhicule que l’on va essayer. Sur le coup, pourtant, tout a l’air « en ordre » et les vendeurs sont plutôt sympas. Ils ont les papiers en règle, le camping-car semble propre… Alors, on ne se méfie pas. OU pas assez.
Il arrive que les vendeurs ne soient pas très attentifs à ce qu’ils revendent, qu’ils ne fassent pas vraiment d’état des lieux du véhicule, et qu’ils proposent de bonne foi un véhicule qui donne quelques surprises une fois la transaction effectuée. Et d’autres qui, sciemment, omettent de donner telle ou telle information.
La première des mauvaises surprises concerne l’étanchéité du camping-car. Infiltrations, objets et mobiliers humides, moisis, pompe à eau défectueuse, fissure du bac de douche… sont autant de défauts que l’on peut ne pas voir tout de suite, mais qui sont source de gros ennuis par la suite !
N’hésitez pas à observer scrupuleusement tous ces points. En cas de doutes, demandez un contrôle d’humidité réalisé auprès d’un professionnel.
Lorsque vous visitez un camping-car, bien souvent il est à l’arrêt depuis quelques temps, en attendant que les vendeurs aient trouvé l’acquéreur de leur bien. Logiquement chaque équipement est également à l’arrêt. Que ce soit le réfrigérateur, le four, la douche, les toilettes… Tout ce que comporte le véhicule pour le confort de la vie de tous les jours peut être endommagé…
Souvent on n’a pas le réflexe de vérifier comment tout cela fonctionne, lors d’une première visite. Au mieux, on ouvre les portes pour voir si tout est propre. Et puis, c’est lors des premières vacances que l’on s’aperçoit que la chasse d’eau est cassée ou que le réfrigérateur est hors service.
Plusieurs camping-caristes novices se sont déjà retrouvés à devoir acheter juste avant, ou pendant leur premier voyage, des appareils ménagers ou électroménagers, ou encore ont dû bricoler un lit défectueux ou une banquette cassée.
Il convient, lors de la visite, d’être également très scrupuleux sur ce genre de matériel qui, somme toute, représente un gros investissement. Être obligé d’acheter un nouveau lit ou un four sur son lieu de villégiature peut s’avérer un véritable casse-tête et/ou un gouffre financier.
Bien évidemment, il est évident que vous devez essayer le véhicule que vous souhaitez acquérir. Il arrive malheureusement, malgré cette précaution, que des surprises surgissent là encore après l’achat et même malgré un contrôle technique vierge.
Courroie en fin de vie, freins non vérifiés, vidanges non effectuées, filtre à air encrassé, amortisseurs ou rotules usés, sont autant de petits ou gros défauts qui peuvent ne pas être vus pour peu que l’on ne soit pas doué en mécanique ou qu’on n’est pas un œil averti.
Il en est de même pour tout ce qui est pneus, cardans, embrayages. Le mieux étant, si vous n’êtes pas fort en mécanique, de vous faire accompagner par quelqu’un de plus expérimenté que vous. Ou de demander les factures de tous les entretiens et réparations annoncés. Afin de vérifier. Et de ne peut-être pas conclure la vente en cas de doute, si ces papiers ne sont pas fournis.
La climatisation est l’un des pôles les plus onéreux d’un camping-car. Ne faites jamais l’impasse sur sa vérification. Demandez là également les papiers d’entretien, de contrôles antibactériens et de recharges.
Vérifiez également les panneaux solaires, stores intérieurs et extérieurs, antennes éventuelles, porte-vélos, attelage ou encore caméra de recul, parmi d’autres exemples.
Nous conclurons cet article sur une note positive, car en effet, des recours existent et les acheteurs sont protégés pour de nombreux problèmes et, en premier lieu, les vices cachés.
Sachez tout d’abord que la mention « en l’état », souvent utilisée lors des ventes, ne s’applique pas pour les vices cachés. Tout simplement puisque « caché » veut dire « indécelable » au moment de la vente.
Ensuite, notez que la notion de vice caché peut concerner tout autant la cellule du véhicule que le moteur et la mécanique.
Enfin même si plus le vice est découvert plus tard il est difficile à prouver, il n’existe pas de délai légal pour le découvrir. Cependant après sa découverte, vous avez deux ans pour vous retourner contre le vendeur.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les différents modèles disponibles sur le marché, n'hésitez pas à télécharger notre guide d'achat du camping-car.